Du 19 mai au 1er décembre
Dans les champs qui entourent Alba Helviorum, les pratiques agricoles sont implantées depuis des siècles, et les gourmands ne sont pas loin ! Dès l’Antiquité, des traités d’agriculture guident les travaux des champs, tandis que les cuisiniers et les médecins élaborent des recettes dans un projet commun : mieux se nourrir pour mieux vivre. Quinze siècles plus tard, dans son domaine du Pradel situé à 10 km d’Alba, l’agronome Olivier de Serres (1539-1619) plante, expérimente, étudie et rédige son Théâtre d’Agriculture. Fortement inspiré par ses prédécesseurs antiques, il accompagne l’implantation en Ardèche des produits du Nouveau Monde. Aujourd’hui, nos pratiques agricoles et gustatives évoluent pour maintenir nos corps et notre Terre en pleine santé, sans sacrifier aux plaisirs de notre culture culinaire. Composée de huit chapitres thématiques, l’exposition De la terre au palais interroge nos idées reçues et alimente la réflexion et la discussion autour d’un enjeu contemporain majeur : bien manger et bien produire.
Exposition adaptée de Ils sont food ces Romains, réalisée par le site-musée galloromain Vesunna (Ville de Périgueux). En partenariat avec Ardèche le Goût et l’Institut Olivier de Serres.
Confrontée sans le vouloir au devoir de mémoire, l’archéologie de la Grande Guerre fournit aujourd’hui de précieuses informations permettant de nuancer et d’enrichir le discours historique. Les graffitis, écrits par les soldats au crayon gris sur les murs de la cité souterraine de Naours, racontent des histoires humaines bouleversantes.
Photo Leslie Russel Blake
Graffiti de Leslie Russel Blake
Depuis la préhistoire, les murs ont servi de supports aux messages de l’humanité. C’est seulement au 19e siècle que le terme de « graffiti » apparaît pour la première fois avec l’étude archéologique des messages laissés par les habitants de Pompéi il y a 2 000 ans : signatures, déclarations d’amour, dessins obscènes, caricatures politiques, sportifs renommés, insultes et phrases philosophiques se côtoient.
Aujourd’hui, toujours loin des lieux d’exposition officiels, les graffitis contemporains demeurent une forme d’expression résistante et contestée. L’étude de ces images non académiques embarrasse. Phénomène résolument intemporel,
les graffitis sont-ils des actes de vandalisme, des moyens d’exister et de passer à la postérité, une parole contestataire,
un mode d’expression artistique ou simplement utilitaires ?
FERNAND TERRAS, né en 1895 à Saint-Laurent-du-Pape en Ardèche, est mobilisé en 1915. En septembre, il participe à la bataille de Champagne, à l’ouest de la forêt d’Argonne. Il sera mortellement blessé par un éclat d’obus. Le 1er août 2013, son corps est retrouvé et identifié grâce à sa plaque d’identité métallique. Remerciements à la famille Laffont pour le prêt des objets du soldat.
Commissaire d'exposition : Aude Poinsot, Directrice de MuséAl
© création artisitique du tunnel en papier : Vincent Floderer (CRIMP)
Scénographie ATELIER TILDE _ Mathilde Bardel
A travers cette exposition, labellisée "Mission centenaire", MuséAl participe en 2018 au programme commémoratif du Centenaire.
Confrontée sans le vouloir au devoir de mémoire, l’archéologie de la Grande Guerre fournit aujourd’hui de précieuses informations permettant de nuancer et d’enrichir le discours historique. Les graffitis, écrits par les soldats au crayon gris sur les murs de la cité souterraine de Naours, racontent des histoires humaines bouleversantes.
Aujourd’hui, toujours loin des lieux d’exposition officiels, les graffitis contemporains demeurent une forme d’expression résistante et contestée. L’étude de ces images non académiques embarrasse. Phénomène résolument intemporel, les graffitis sont-ils des actes de vandalisme, des moyens d’exister et de passer à la postérité, une parole contestataire, un mode d’expression artistique ou simplement utilitaires ?
2017 : Mode pourpre
Dans l’Antiquité, le pouvoir s’exprime à travers la couleur pourpre. Luxueuse et prestigieuse, cette couleur est l’apanage des gens de pouvoir. La civilisation romaine est l’une des civilisations du monde antique qui a le plus cherché à développer l’opulence des symboles de pouvoir. C’est dans le monde romain que le prestige de la pourpre atteint son apogée. Cependant, aucune teinture n’a été à la fois aussi célèbre et aussi mal connue : cette couleur d’origine animale garde une part de mystère.
Le vêtement placé sur le corps, assorti des parures et des coiffures, constitue un vecteur de communication du pouvoir dans la société. Associé aux gestes, aux attitudes, au langage et à la couleur, le vêtement désigne le sexe de l'individu, son âge, ses fonctions, son rang et son statut dans la société.
La statue du nu masculin retrouvée sur le site d'Alba, unique exemple en Gaule, est représentée à la verticale pour la première fois depuis sa découverte. Cette statue sculptée en marbre grec il ya 2 000 ans est le point central de l'exposition temporaire 2016.